4e jour de studio pour ConTreBand
Deux marchés, un tour au Tabac, des dizaines d'heures de prises de son et parties de football sur l'ordi. Résultats : on n'est pas encore en retard... sur le planning.
- "demain, on fait un barbecue".
Le squat de la société Carat, aux Terres Neuves de Bègles, est un palais en devenir, une maison du son où s'emmêlent, au rez-de-chaussée, des kilomètres de câbles. C'est la spécialité de la maison qui loue du matos pour diffuser du bruit.
A l'étage, deux studios et une régie captant en direct les images de l'enregistrement en cours. Ca, c'est pour l'anecdote : dans ce décor délabré, fatigué, désordonné, les murs ont des oreilles et voient en noir et blanc, comme au studio d'Abbey Road.
Tapis sonore dans le couloir pour appuyer l'enregistremen en cours en studio : Romain (batteur), Zac (contrebasse), dub (gros caissiste) et guilou (sax baryton) enregistrent les parties rythmiques, samedi en fin d'après-midi. Premières expériences ubiquitaires : nous sommes ici (dans le couloir) et là bas (dans le casque), le comble du narcissisme.
Yves, dit "la fouine", ingé son fort en gueule, critique attentif, grand amateur de Casanis, il enfume son territoire de JPS grises. L'homme enchaîne les morceaux sans broncher et construit le puzzle ConTreBand. Section après section, piste sur piste. Ecoute après écoute.
- C'est faux... non c'est juste !
- Celle-là, c'est la bonne.
- Ouai, j'crois, ouai...
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