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26 août 2008

Victoire en fanfare : la Grasse Bande fait son show

Le journal Sud Ouest consacre aujourd'hui un article aux copains de la Grasse Bande, avec photo ytou.
Ils étaient en forme cet été, la Grasse Bande, et ont remporté un titre de champion de France des fanfares à Thoissey, dans l'Ain (je les ai vu descendre de leur mini-bus à l'arrivée, cours de l'Yser, les visages fatigués mais pas peu fiers les cocos !).
Du coup, ils ont ouvert un blog pour raconter la vie du groupe. Du texte en perspective... car la Grasse Bande est désormais chargée d'organiser la prochaine édition de ce concours national. Ce sera à Bordeaux ou pas loin. Une bien bonne nouvelle que voilà.

Bravo aux champions !

L'article en question :

Les musiciens de « la Grasse Bande » ont remporté le concours national des fanfares

Vous les avez peut-être croisés au hasard de la rue Sainte-Catherine qui leur sert parfois de scène. Les Bordelais de « la Grasse Bande » ont remporté cet été le concours national des fanfares festives. Un grand raout musical qui rassemble une quinzaine de formations de France et de Navarre, organisé cette année à Thoissey dans l'Ain.
« Le principe est simplissime, explique Hubert Larchevêque, saxophone alto du groupe. Le public lance un thème au hasard et deux fanfares se combattent en improvisant dessus. Le meilleur est ensuite élu à l'applaudimètre. » Parmi les thèmes de cette année : le pouvoir d'achat, un braquage de banque… « La victoire s'est aussi jouée à l'ambiance que l'on a mise : les déguisements panthère, les jeux de scène… » ajoute le saxophoniste. Les réjouissantes reprises des classiques discos et des génériques de film ont fait le reste.

Concours à domicile.
En guise de récompense, les fanfarons bordelais sont chargés d'une mission : organiser le prochain concours, l'été prochain, chez eux. Une tradition, qui veut que les champions nationaux mettent leur titre en jeu à domicile. Pour l'instant, ils hésitent sur le lieu : A Bordeaux même, ou dans une ville des alentours ? Avec la mairie ou non ? « Toute la question, c'est de savoir si on choisit de transformer ça en un festival qui investirait la ville de Bordeaux ou en rassemblement de fanfare plus cool, résume Hubert Larchevêque. On aimerait bien conserver notre notre touche : disco et paillettes. »
Une touche qui existe depuis 1998, date où la formation bordelaise a soufflé ses premières notes. À l'origine « fanfare des étudiants en architecture et assimilés », la Grasse Bande a évolué, a failli disparaître puis a ressuscité. Pour devenir aujourd'hui un rassemblement de musicos toutes catégories.
« On n'est pas une fanfare étudiante, explique Hubert Larchevêque, en thèse d'informatique, c'est ce qui nous lie. On ne perd pas chaque année des musiciens confirmés parce qu'ils ont eu leur diplôme… » La troupe s'agrandit : ils sont entre quinze et trente à jouer, selon les jours. Cours de l'Yser, la cave où ils répètent est maintenant devenue trop petite.

25 juillet 2008

Monségur, quand ton jazz est là...

Je sais, je sais... j'entends déjà ce que vous pensez : bouh la feignasse, pas fichu d'actualiser son blog régulièrement. Je sais. J'assume. Et mettrais ça sur le compte de la feignasserie estivale, le retour du soleil, l'arrivée d'un merveilleux printemps.

Aujourd'hui, cependant, je voulais évoquer le festival des 24 heures du swing de Monségur, un petit bijou de festival de jazz aux confins de la Gironde et du lot et Garonne. ConTreBand y était pendant trois jours, du 4 au 6 juillet, entre les enfants de l'école (à qui nous avons présenté nos instruments), la scène plantée sous d'immenses Tilleuls et les arcades de la Bastide.

On retiendra de ce week-end : une foule de rencontres, partout et à toute heure; les sourires du public ; la folie de Kanard ; les escargots à la bordelaise.

Premier soir : concert sur la scène des Tilleuls.


J'ai monté une vidéo que je n'arrive pas à compresser pour le moment (elle fait 500 Mo). En revanche, des photos de l'événement sont là.

On a craint le pire (c'est notre deuxième concert sonorisé depuis la création de la fanfare), on a eu le meilleur : des loges dans un jardin agréable, une bonne sono (à bon sonorisateur bonne sono, merci la Fouine), un bon public (comme partout dans le festival), un temps très doux. De la bonne zic (on avait quand même un peu préparé le truc). Seul regret : la scène n'est pas la rue et les images animées le disent. Il FAUT travailler le jeu de scène, les interventions, la présentation des invités (nous avons joué le set du CD en préparation). La scène, ça ne s'improvise pas comme on souffle dans un instru. Mais ConTreBand ne désespère pas d'être tout terrain.

Deuxième soir : trois dijos servis par un patron super sympa et hop, enflammade sous les arcades de la place centrale de Monségur. Un grand moment de bonheur et d'excitation. Public amusé, sous le charme et sans doute sourd aujourd'hui. Pour nous, des frissons parmi les plus beaux, un "set" mémorable.

On y revient à Monségur?? Oui!! En 2009 le festival à 20 ans et CTB pourrait bien y être à nouveau programmé. Nous brûlons des cierges pour implorer les organisateurs...

C'est l'enseignement du troisième jour : des organisateurs merveilleux. Chaleureux, compétents, enthousiastes et passionnés.

Le Festival de Monségur, un des derniers festival de jazz de Gironde, ne compte qu'une seule salariée à plein temps. Les 24H vivent et existent grâce au travail de 150 bénévoles. Sans eux, point de fête. Grâce à eux, une programmation tout public, un auditoire mélomane, attentif et souriant. Que du bon à signaler.
BRAVO.

Pour conclure, citons les artistes que nous avons eu le plaisir de croiser pendant ces trois jours de festival de jazz :

- ERIC LUTER and his FATHER'S FRIEND, guests MAXIM SAURY & CHRISTIAN MORIN BONEY FIELDS AND THE BONE'S PROJECT JUDY BLAIR QUARTET DOS GRINGOS
-Fada, Quatuor Tafta, etc.

14 mai 2008

Pentecôtavic, les fanfares manquent à la fête

Cinq jours de fête à Pentecôtavic.
"Amitié, amour et joie", comme dirait Bernard.
Culture champagne et rock'n'roll avaient décrété les 7 Pêchés capiteux (la Piston Circus bodega).

Une nouvelle fois, nous sommes repartis des férias de Vic-Fezensac le coeur serré, saoulés de bruit, de couleur et d'alcool, de paroles et de rencontres.
Cette féria n'a pas le goût des landaises et des basques : on y ressent toute la générosité du Gers, une humanité festive et partageuse. La saveur de la table.
Les fêtes, cette année encore, ont tenu leur pari. Ou presque. Car à Vic, en 2008, point de fanfares. Les groupes, annoncés par paquet de 30, se sont fait rares dans les rues de la ville. On n'en comptait au gymnase-dortoir des fanfarons qu'une poignée (4 ou 5), dont certains avaient monté leur tente sur le lino (!).
Les formidables Boulamatari s'étaient concoctés un logement bien à eux. Dans les rues, que j'ai parcourues avec mon petit saxophone, on ne croisait pas plus de 15 groupes, en comptant large et en incluant les bandas (deux au moins).

Le pèlerinage de printemps des fanfares de toute la France, incontournable depuis maintenant 20 ans, aurait-il du plomb dans l'aile? Sans doute et on ne peut que le déplorer. Remarquée par tous, Vicois, habitués des fêtes et musiciens, la désertion des fanfarons dans les rues de Vic a marquée les esprits. Et attristée la fête.
Les absents, une fois de plus, nous prouvent qu'ils avaient tort.

On sait, pour l'avoir signalé ici-même, que les groupes se méfiaient de la nouvelle organisation qui leur avait été annoncée en début d'année : récupérée par la mairie, au détriment de la Maison Bleue (le comité des fêtes qui est à l'origine de la présence des fanfares dans la fête), elle se voulait plus cadrée et sécurisée côté dortoir et repas.
Ca n'a pas plus, d'emblée. Plutôt que de venir constater d'éventuels changements et désagréments, les groupes ont préféré boycotter la fête. Sur l'air du "c'était mieux avant", la réaction frileuse des fanfares s'est chargée de relents conservateurs. Ou comment laisser aux mains des masses sonorisés, en rouge et blanc, un rendez-vous rare et précieux pour tous les musiciens.
Bilan : un souffle de fatalité a balayé la ville. Le temps serait venu pour Vic de changer de visage a-t-on entendu dans la bouche de ceux qui créent la fête.

Les fanfarons qui ont répondu à l'appel 2008 témoignent, eux, de leur bonheur et de leur fatigue enivrée. L'accueil laissait, certes, à désirer sur le plan des repas (mais pas plus que les autres années en fin de compte).

Merci donc à ceux que nous avons entendu chahuter pendant ce merveilleux week-end : La Grasse Bande et Los Teoporos (nos chouchous of course puisque bordelais), les Plaies mobiles (fidèles au poste et toujours aussi forts forts forts), Voiture 4, la Diane Rouergate....

Désolée pour ceux que j'oublie mais qui peuvent se manifester ici même.

Pour finir, un salut spécial aux formidables Piston Circus, un son à couper le souffle et une indéfectible fidélité à Pentecôtavic. La meilleure des fanfares.





29 avril 2008

Studio, séquence 4 !

4e jour de studio pour ConTreBand



Deux marchés, un tour au Tabac, des dizaines d'heures de prises de son et parties de football sur l'ordi. Résultats : on n'est pas encore en retard... sur le planning.

- "demain, on fait un barbecue".



Le squat de la société Carat, aux Terres Neuves de Bègles, est un palais en devenir, une maison du son où s'emmêlent, au rez-de-chaussée, des kilomètres de câbles. C'est la spécialité de la maison qui loue du matos pour diffuser du bruit.

A l'étage, deux studios et une régie captant en direct les images de l'enregistrement en cours. Ca, c'est pour l'anecdote : dans ce décor délabré, fatigué, désordonné, les murs ont des oreilles et voient en noir et blanc, comme au studio d'Abbey Road.



Tapis sonore dans le couloir pour appuyer l'enregistremen en cours en studio : Romain (batteur), Zac (contrebasse), dub (gros caissiste) et guilou (sax baryton) enregistrent les parties rythmiques, samedi en fin d'après-midi. Premières expériences ubiquitaires : nous sommes ici (dans le couloir) et là bas (dans le casque), le comble du narcissisme.




Yves, dit "la fouine", ingé son fort en gueule, critique attentif, grand amateur de Casanis, il enfume son territoire de JPS grises. L'homme enchaîne les morceaux sans broncher et construit le puzzle ConTreBand. Section après section, piste sur piste. Ecoute après écoute.

- C'est faux... non c'est juste !
- Celle-là, c'est la bonne.
- Ouai, j'crois, ouai...

27 avril 2008

ConTreBand en studio à Bègles

ConTreBand est entré en studio hier pour enregistrer son premier CD.

Nous enregistrons au Studios Carat, aux Terres Neuves de Bègles, avec le fabuleux Yves pour sonorisateur. Cet endroit est à la fois un refuge et un no man's land. Une ancienne aire militaire réhabilitée pour les besoins de l'art, de l'image, de la création. Merci Bègles.
Pendant une semaine nous allons prendre le pouls d'une dizaine de morceaux, c'est une expérience collective unique. De travail, de vie, de contemplation, d'écoute.

Hier et aujourd'hui, la section rythmique a enregistré (peiné) sur ses lignes. Ouf, cinq/six morceaux dans la boîte.
Ce soir, c'est au tout des cuivre, alors j'y retourne.

Les photos dès que possible.

30 mars 2008

Public captif : fanfare et course à pied



Contreband au semi-marathon de Bordeaux, dimanche 30 mai.

Ciné fanfare au Mégarama

Et non, il n'est pas question ici de cinéma muet, encore moins de ciné concert. Mais réjouissez-vous, c'est quand même une bonne nouvelle :
La Grasse Bande a enregistré une démo il y a quelques jours au cinéma Mégarama, rive-droite de Bordeaux. On espère découvrir rapidement le résultat.
Voici un petit bout de cette session originale d'une matinée. Le lieu est classe et insolite, cédé par amitié aux fanfarons de Bordeaux (ça c'est cool !). L'acoustique est excellente, ce dont vous ne vous rendez pas compte vue la qualité de mon matos. Bref.
Z'ont bien bossé les petits, quand mêmeeeee...

28 mars 2008

Pentecôte à Vic, du changement dans l'air

Grabuges à Pentecôte à Vic. Cette année, les fanfares y vont très remontées. Elles ont reçu, il y a quelques mois, un mail collectif (pardon de la manoeuvre) de la nouvelle organisation des férias de Vic Fezensac (Gers) leur expliquant que les choses ne se passeraient pas comme autrefois dans leur bon vieux festival.
Rappelons le, Vic est la Mecque des fanfares de France.
En bref, très bref, la mairie reprend les choses en main. Elle zappe l'équipe d'organisation de la Maison Bleue et annonce une orga plus carrée : des temps de sessions musicales restreints, la nécessité de s'inscrire en début d'année soit quatre mois avant les fêtes, une sécurité renforcée sur le site.

On a envie de penser à notre gymnase-dortoir surpeuplé et envahie à l'aube pas les plus fêtards des musiciens. A nos passages sauvages à la Maison Bleue, ivres de tout. A cette cantine des artistes improbable, lente et bruyante, à la fois refuge et calvaire.
Tout ce désordre génial...
A quoi ressemblera Vic 2008 pour les groupes ?

L'anxiété s'est exprimée sur des forums, les fanfarons de France, ceux de Panam en particulier, ont lancé des appels au boycott.
Qui vivra verra, qui jouera verra. Contreband n'y sera pas mais la Grasse Bande oui.
Ca se racontera.

Pentecôte à Vic : Du vendredi 9 au lundi 12 mai.
4 jours et 4 nuits de fête avec une novillada et 5 corridas, une course landaise, musique dans les rues (plus de 30 fanfares et musique du monde)
25 bodégas, défilé burlesque, restauration et produit du terroir, expositions, concerts.

09 mars 2008

Carnaval de Bordeaux 2008

Pas à dire : le Carnaval des Deux Rives, qui s'est déroulé le 2 mars dernier, est la plus belle et la plus réussie des fêtes bordelaises.

Pourquoi?

Parce que le Carnaval réunit chaque année, physiquement, nos deux rives qui trop longtemps se sont fait la gueule. La gauche versus la droite... comme dans d'autres domaines, le clivage disparaît (allez donc faire un tour au Miroir d'eau les jours d'été, vous verrez bien si je dis vrai).
Parce que Bordeaux est ce jour là multicolore, sans frontières, sans âge, de tous les âges. Une expérience unique renouvelée depuis dix ans grâce à Musiques de nuit et à Barbey, les organisateurs éclairés de l'événement (découvrez la démarche de Quartiers Musiques).
Parce que Bordeaux bouillonne ce jour là de ce qu'elle a de plus riche : les associations de quartiers sociales et culturelles, les groupes de rue, la jeunesse.

Découvrir le Carnaval des Deux Rives c'est approcher Bordeaux comme elle devrait être.

J'ai concocté un medley des fanfares qu'on pouvait croiser dans le défilé cette année.



En tête de file, le collectif formé par la Fanfare de Barbey et le groupe québécois invité du Carnaval, la merveilleuse Fanfare Pourpour (à découvrir sans plus tarder).





Viennent ensuite Wombolombakéhé Orchestra sur une reprise des Mardi Gras Brass Band ; en photo, la fanfare Mangui Dem Taf Taf et la Collectore ; et pour finir le chars sono des Antillais. C'est chaud, ça danse et ça balance, dans une marée noire venue des quatre coins de France. L'occasion de prendre conscience de la vivacité et de l'enthousiasme de cette communauté soeur.

14 février 2008

Et notre culture, citoyens !!

Je ne résiste pas à la tentation d'évoquer la campagne municipale à Bordeaux. Héé, oui, la fanfare me passionne mais Bordeaux aussi et la période est propice aux échanges, débats, prises de position sur la vie culturelle dans notre chère cité d'Aquitaine.

Le mot est lâché, la CULTURE.

A Bordeaux, le sujet éveille les passions et pourtant nos deux principaux candidats Alain Rousset (gauche réunie) et Alain Juppé (droite presque réunie) ne semblent pas en avoir fait un enjeu majeur de leur campagne.
Rousset avait prévenu : "la culture sera au centre de la campagne municipale". On attend toujours. Le programme du candidat, actuellement président du Conseil régional, est en cours d'impression. Peut-être nous réserve-t-il quelques ambitions. Peut-être pas.
Juppé, lui, a livré ses 33 propositions pour Bordeaux. En matière de culture, notre édile n'est pas bavard. Son projet se résume à la candidature de Bordeaux comme capitale européenne de la culture en 2013. Le dossier, joli, disponible sur demande au Kiosque culture, allées de Tourny, fourmille d'idées fournies par les acteurs culturels bordelais, à tel point qu'il est difficile de l'évoquer en quelques mots. Courrez donc vous le procurer. La scène fanfare et ses réjouissances urbaines y sont elles aussi représentées, preuve du travail de collaboration mené pendant trois mois par le comité bordelais chargé de la candidature.
Je m'éloigne de mon sujet, quoique : la candidature bordelaise occupe pas mal les esprits et suscite des espoirs de changement que pourrait transcender un bon programme électoral.
Voici donc les quelques propositions de Juppé pour les 6 prochaines années de vie culturelle à Bordeaux :
(sic)
En matière de programmation culturelle
• mettre au point notre dossier définitif de candidature en mobilisant toutes les forces vives de la ville, de l’agglomération et de la région
• dès 2009, organiser un grand événement artistique et culturel, dont la préparation a été confiée à une personnalité d’aura internationale : Didier Faustino.
• développer le formidable potentiel de nos associations, compagnies théâtrales, artistes plasticiens…

Chacun tirera de ce programme son analyse personnelle.

Pour ma part, saxophoniste fanfaronne, activiste des Apéros fanfares à prix libre, pianiste, amoureuse du théâtre, des concerts, de l'émulation artistique en général, je rêve pour Bordeaux de grands événements populaires sur le pavé (fanfarons, aux instrus!!), de folie débordante dans les cours et arrières-cours, de soutien aux actions des associations culturelles locales dans le respect de leur indépendance, de dynamisation de l'emploi dans ce secteur, de circulation des cultures d'un bout à l'autre de la ville, de réelle concertation...

Il y a beaucoup à attendre de cette élection municipale. Après plus de dix ans de gouvernance Juppé, plus de 50 années de gouvernance de droite, il serait très regrettable que les principaux candidats se dérobent face au débat de la culture à Bordeaux. Que dis-je, de la polémique....



Los Teoporos, devant le Grand-Théâtre, en décembre 2007. Z'ont pas l'air contents les bordelais?

16 janvier 2008

Les fanfarons de Bordeaux à Panam !!

L'Assignat est un petit troquet situé au coeur de Paris, à Saint-Germain-des-Prés, non loin des quais de la Seine. Le patron, Gérard, nourrit une passion pour les fanfares depuis déjà quelques années. "Avant son déménagement, l'école d'archi était juste à côté. Les fanfares des Beaux-Arts ont pris l'habitude de venir jouer ici. C'est de plus en plus difficile de jouer dans les rues de Paris, il n'y pas beaucoup d'endroit pour se produire", explique-t-il. Chaleureux, souriant, le bonhomme est prêt à accueillir toutes les formations qui le souhaitent tant que le show se déroule en début de soirée.
A l'Assignat, murs crèmes et photos jaunies, on boit de la Destroy (bière-gin-citron) en bavassant avec des fanfarons. Une jeune femme, accoudée au bar, se présente comme une tromboniste des Pistons, un autre joue dans une fanfare de Lyon. On se sent vite en famille. Et accueillis.


Des membres de la Grasse-Bande avaient concocté une petite session disco, samedi soir, et invité des copains de ConTreBand à se joindre au voyage : périple en minibus à l'occasion d'une teuf parisienne.
Je suis pas fâchée d'avoir été au rendez-vous, c'était surréaliste:)

Fanfares en pagaille



Ici et là, on croise des fanfares à Bordeaux. C'est souvent et c'est tant mieux, viendra bien le jour où Bordeaux sera réputée pour ses fanfares! On oserait presque dire... son ambiance festive ! Mais on s'emballe.
Los Teoporos et la Grasse Bande prennent souvent leurs quartiers musicaux sur les marches du Grand Théâtre. Rappelez-vous, juste avant Noël, ce week-end fébrile où chaque Bordelais s'est emparé de son cabas, de son porte-monnaie et de son intrépidité pour finir ses courses de saison... Le piéton a peut-être croisé ConTreBand, en matinée aux Capus, et les fanfarons de médecine à leur place favorite. Des moments bien sympas.